Situation du passage :
Ce passage est extrait du roman à thèse de victor hugo « le dernier jour d’un condamné » dans lequel on a assiste aux circonstances dans lesquelles s’est déroulé le procès qui va géré le destin du personnage après l’échec de l’avocat dans sa défense ainsi qu’ on assiste au profil d un condamné passif, qui est incapable d’affirmer sa présence , un condamné qui subis sans agir.
Axes de lecture :
I/ Le jour fatal du verdict
II/ Un personnage principal effacé qui subis sans agir
Synthèse :
Dans ce passage on assiste à une rétrospection narrative qui nous renvoie au jour du verdict , le jour qui décida du sort du personnage principal, avec une reprise de l’imparfait le narrateur nous plonge dans le passé et nous projette avec lui dans un cadre spatial différent de son précédent ( la cellule)
il s’agit bel et bien de la cour du tribunal, le lieu recueille plusieurs autres personnages, donc la solitude du condamné révélée dans le 1er chapitre est absente dans le 2ème chapitre , la cour est pleine à craquer de jury, juges, greffiers, procureurs, avocats, tout les ingrédients nécessaires pour soit plonger le personnage dans les ténèbres de la prison ou bien le libérer aux éclats de la vie , le narrateur décrit la cour du tribunal tel la cour d un jardin , une atmosphère agréable , un soleil brillant, une belle journée, une belle matinée etc.
le narrateur ,personnage pour lequel cette salle est pleine de personnes est présenté comme personne insignifiante ,sans valeur ,sa présence est réduite a un rien ,la séance commence dés l’arrivée de son avocat , ce dernier représente le condamné physiquement et verbalement , avec son arrivée le narrateur existe sinon il n’existerai pas, le condamné est toujours silencieux c’est l’avocat qui parle à sa place , dans cet extrait , le narrateur relate son impuissance à se défendre , son impuissance à parler et répondre en utilisant un large champs lexical d’impuissance : « la phrase me manqua » , « je ne pus » , « rien ne me vint » , « ma langue est collée à mon palais » ainsi pour montrer sa passivité et son absence au cœur de sa présence.
d’une manière instinctive le narrateur arriva à s’arracher et crier hautement « NON » à son avocat qui cherchait à lui réduire la peine de mort par une peine encore plus lourde qui est la perpétuité à travaux forcés, ne sachant absolument pas si son avocat est son ange gardien , son sauveur ou bien son premier bourreau le narrateur répondit « non » pour la perpétuité mais rétorqua un « oui » implicite pour la condamnation à mort. Malgré sa protestation et son cris à haute voix « non » personne ne lui prêta attention et la cour se veut indifférente à son égard ce qui renforce l’insignifiance d’un condamné et l inhumanité de la cour.
vers la fin de l’extrait le condamné apprit sa condamnation de la foule qui entourait la salle des assises « condamné à mort » ceci marque la double condamnation qu’a subit le personnage sans aucun reflex de défense de sa part , la condamnation de la justice et celle de la société, à cet instant même , le narrateur vit son monde se diviser en 2 , la société et la justice d’un coté et lui condamné d’un autre coté en plus de son monde a lui qui se voit diviser en 2 à son tour entre un passé et un présent, un avant le verdict et un après le verdict .
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