
Enfants malformés génétiquement et physiologiquement dans t la Supplication qui sont le signe de la cruauté de la mort et du monde.
Dans la Supplication, la radioactivité avait touché la vie à sa racine : la procréation n’est plus à même de sauver l’humanité de l’anéantissement : L’auteure donne la parole à une humanité qui vit sa fin. Un monde apocalyptique.
Acte – Travail : Une activité valorisante.
Existentialisme : l’homme existe dans la mesure qu’il agit et qu’il crée. L’acte de créer qui conduit l’homme à prendre conscience de lui-même.
La vie est invincible: Deux voies qui permettent de lutter contre la déconstruction et contre la mort :
La procréation, acte générateur : La permanence et la continuité dans le monde même quand ce monde est hostile. La procréation, c’est aussi l’expression d’un désir de vie donc de continuité.
La vie triomphe sur la mort aussi grâce à la création : Toutes ses formes : Le travail, l’écriture, l’art.
Nietzsche : Nous manquons de force de vivre, non seulement car nous manquons de vigueur physique, mais souvent parce que nous avons une conscience truffée d’illusions et de fausses idées.
La morale chrétienne, les valeurs religieuses, Dieu…Des systèmes politiques oppressifs : Une volonté affaiblie
Une morale de l’action : La morale qui valorise l’homme et incite l’homme à agir dans le monde.
Le triomphe de la vie | L’invincibilité de la mort | Le sens de la vie à travers les visages de la mort |
1-la procréation :
La supp : p 29 « maintenant, j’ai quelqu’un pour qui vivre et respirer »-Elena. Hugo : « mes enfants avec les oiseaux » certes, c’est un souvenir, mais il donne de la force pour vivre. Léopoldine vit dans à travers le langage poétique. Hugo donne à Léopoldine une sorte d’éternité. 2-la création : La supp : p 30 « je m’intéressais aux sensations, aux sentiments des individus qui ont touché à l’inconnu. Il s’est produit un évènement pour lequel nous n’avons ni système de représentation ni analogies ni expérience. » Nietzsche, §304: « je suis bien disposé envers les morales qui m’incitent faire quelque chose, à le faire bien. » La morale nietzschéenne est une morale de l’action. Hugo p 81 : « j’ai servi, j’ai veillé…ma gerbe la voilà » Le travail, la création confèrent à la vie une dimension supérieure. |
1-la maladie :
Nietzsche dans la préface § 1, reconnait que ce sont « une longue privation, une longue impuissance…une tyrannie de la douleur » qui ont conduit à la rédaction du livre. P26. La supp : « il est malade lui aussi. Deux semaines avec un médecin. voilà comment nous vivons. »p29. Hugo : « les peuples éperdus semblaient …un troupeau frissonnant qui dans l’ombre s’enfuit. » La maladie de la civilisation (Des systèmes politiques oppresseurs) 2- le désespoir : Hugo : poème III « je suis terrassé par le sort. » « vous savez que je désespère » « j’ai fini, le sort est vainqueur ». La supplication : « je n’avais aucun désir de vivre. »p 26. La fragilité de la vie par rapport à la puissance de la mort.
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1- La douleur
Nietzsche : « ultime libératrice…elle nous approfondit » grâce à la douleur, le philosophe devient plus fort mentalement. Hugo : « il se peut que l’homme lorsqu’il sombre dans les afflictions ait présente à l’esprit la sérénité sombre. » poème 15 livre 4. 2-la reconstruction de soi : Nietzsche : « on revient régénéré de tels abimes, d’une aussi dure consomption. » – l’expérience du négatif rend plus fort et endurant. La supplication : « j’allais à l’église. Là tout est calme comme à la montagne. » « je vis dans les livres. » Valentina s’est reconstruit une vie grâce à la foi et à la lecture. La reconstruction : Une résistance contre la mort La résilience : Un effort de faire triompher la vie sur la mort. |
Accroche : « je suis une force qui va » s’exclame Hernani, héros éponyme du drame romantique d’Hugo. Il entend par là que toute sa vie est une force qui ne s’arrête devant aucun obstacle. Insertion du sujet : C’est dans ce sens que s’inscrit la phrase de Jean Starobinski qui affirme : « la vie comme existence finit par triompher de la mort par la création et la procréation. » Explicitation de la thèse du sujet : ce propos attribue à la vie consciente une dimension supérieure face à la mort et ce à travers l’usage du verbe triompher qui évoque l’action de victoire. Aussi cette supériorité vient-elle de deux facteurs : la procréation et la création. Limites de la thèse du sujet : Pourtant, la mort une finitude nécessaire et certaine impose dans la vie certains de ses aspects avant de s’imposer elle-même comme un arrêt, une destruction des forces vitales. Problématique : Si la mort est une nécessité, en quoi donne-t-elle du sens à la vie ?
Plan : à la lumière des Contemplations, livre IV et V d’Hugo, du Gai Savoir de Nietzsche et la Supplication d’Alexievitch, il s’agira d’abord de montrer comment la création et la procréation permettent à la vie de triompher de la mort. Ensuite, il conviendra d’évoquer la nécessité de la mort et de ses variables, qui in fine, donnent du sens à la vie.
Rappeler le sujet : En somme, le propos de Jean Starobinski trouve partiellement échos dans nos œuvres au programme et ce dans la mesure ou la création artistique ou intellectuelle en plus de la procréation permettent aux vivants de laisser des traces et donc de « triompher de la mort ».Toutefois, la mort étant une fatalité ne peut être définitivement vaincue. Ce qui mène à penser sa nécessite envers la vie. C’est elle en réalité qui lui confère du sens à travers l’expérience de la douleur d’où les personnages sortent renforcés.
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