La décapitation
L’électrocution
L’injection létale
Le premier Etat américain à adopter l’injection létale fut l’Oklahoma, en 1977. Depuis, la quasi-totalité des Etats du pays l’utilisent. Elle est aujourd’hui de plus en plus employée de par le monde : en Chine et à Taiwan depuis 1997, au Guatemala depuis 1998, aux Philippines depuis 1999, en Thaïlande depuis 2003.
A l’occasion de cette mise à mort, une ou deux perfusions sont placées sur le bras du condamné sanglé sur une table matelassée. Une série de trois injections provoque la mise à mort: le sodium thiopental doit endormir le condamné, le bromure de pancuronium, paralyser les muscles et les poumons, le chlorure de potassium provoquer un arrêt cardiaque. En cas de bon déroulement, le condamné décède après environ 5 minutes.
La lapidation
Le peloton d’exécution
La Biélorussie, la Corée du Nord, la Chine, le Nigeria, le Koweït, la Somalie, le Soudan, Taiwan, l’Ouzbékistan, le Vietnam utilisent cette méthode de mise à mort.
Le condamné est placé à distance des tireurs, généralement équipés de fusils. Il a les yeux bandés et est parfois attaché à un poteau. Une marque, placée sur sa poitrine pour désigner son cœur, permet au peloton de mieux viser. Certains tireurs tirent des balles à blanc, ce qui leur permet d’ignorer qui a provoqué la mort du supplicié. Au signal, tous les tireurs tirent en même temps. Un coup de grâce tiré dans la tête du condamné conclut généralement l’exécution.
La pendaison
La pendaison consiste à suspendre une personne, au moyen d’une corde, par le cou. Ce moyen de donner la mort est très répandu depuis le Moyen Age.
De nos jours, la technique de pendaison la plus utilisée est celle du Long drop , mise au point au XIXe siècle en Grande-Bretagne, qui provoque la rupture des vertèbres cervicales de par la violence de la chute du corps du condamné, généralement par l’ouverture d’une trappe sous ses pieds. La mort est dans ce cas instantanée mais une trop grande accélération lors de la chute peut provoquer la décapitation du condamné. A l’inverse, une corde trop courte peut prolonger l’exécution pendant de longues minutes.
Le Bangladesh, l’Egypte, l’Inde, l’Iran, le Japon, la Jordanie, le Nigeria, le Pakistan, la Syrie, Singapour exécutent par pendaison.
D’autres méthodes d’exécution sont toujours en vigueur dans certains Etats, mais ne sont plus utilisées. C’est le cas de la chambre à gaz aux Etats-Unis ou de la crucifixion au Soudan
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